SARY « Ilakaka, saphire city » n°2
search
  • SARY « Ilakaka, saphire city » n°2

SARY « Ilakaka, saphire city » n°2

€ 400.00
Tax included

Tirage d'une photo de Rijasolo, issue de la série "Ilakaka, la ville saphir". Exemplaire unique, tirage sur traceur Epson, contre-collage Dibon, 50x70cm.

Quantity

 

Sécurité du paiement

 

Délais et frais de livraison

© Rijasolo

Photographe depuis 2001 et freelance depuis 2007, Rijasolo co-fonde le collectif Riva Press avec Vincent Boisot, Vincent Capman, Vincent Nguyen et Vincent Wartner. Sa pratique photographique s'inscrit dans le reportage et le documentaire. Aussi, la plupart de ses reportages sont visibles sur le site de Riva Press.
Le site www.rijasolo.com propose une vision plus personnelle sur ses rencontres et ses diverses déambulations.

Cette photo est issue d'une série réalisée en 2007 intitulée "Ilakaka, la ville saphir".
En 1998, la tranquilité du hameau d'Ilakaka, au Sud de Madagascar fut complètement bouleversée le jour où un paysan découvrit que le sol renfermait une grande quantité de saphir. La rumeur se propagea dans le reste de la Grande Ile. En quelques jours, la dizaine d'habitants d'Ilakaka vit affluer des milliers d'hommes, de femme et d'enfants venus s'installer pour creuser ce sol capable, dit-on, d'apporter la fortune avec quelques grammes de cette vato mena (pierre rose). Aujourd'hui Ilakaka est devenue une ville champignon faite de baraques en bois (les plus riches construisent des maisons en dur) disposées anarchiquement autour de la nationale 7. Selon les autorités locales, on estime à 20 000 le nombre de résidents à Ilakaka, mais ce chiffre est incertain, tant les va-et-vient sont incessants entre ceux qui se sont usés trop longtemps à chercher la précieuse pierre et qui décident finalement de lâcher prise, et ceux qui viennent tenter l'aventure. Ilakaka est une ville insalubre et a connu plusieurs épidémies de choléra. La fièvre du saphir ayant rendue certains très riches, la ville doit aussi faire face à de nombreux problèmes de violences, de meurtres souvent liés à des règlements de compte, tandis que de jeunes femmes vendent leur corps dans les quelques bars de nuit, favorisant la propagation de MST comme la syphilis ou le SIDA. Des missions humanitaires de sensibilisation, comme celle menée par Médecins Du Monde en 2006, résorbent peu à peu ce problème. Thaïlandais, Sri-Lankais, Européens et Américains viennent eux aussi s'installer. Ils connaissent bien ce type de business et savent que le marché international est demandeur du saphir d'Ilakaka dont on dit que sa qualité n'a pas d'équivalent dans le monde. Certains géologues estiment que ce gisement, s'étendant sur près de 500 km², est l'un des plus grands du monde et qu'on pourra l'exploiter encore pour les cinquante prochaines années.

date photo : août 2007
Tirage 50x70cm, impression jet d'encre (traceur Epson) en 1 exemplaire.
Contrecollage Dibon
date tirage : février 2009


ENVOI OBLIGATOIRE EN CHRONOPOST OU RETRAIT SUR PLACE



Comments (0)
No customer reviews for the moment.